Dans la série "Naissance sous haute tension", c'est sur le corps du nourrisson que j'ai porté mon attention, car il évoque cet espace inquiétant où tout reste possible. Il se situe à l'interface entre nature et culture, entre substrat biologique et conditionnement social. C'est sur lui que j'ai choisi de projeter certains travers de la société contemporaine. Je crée ainsi une tension entre pulsion de vie et pulsion de mort, et me situe dans le registre de la critique sociale.